Extrait d’un rêve qui illustre le franchissement de seuil évoqué dans l’article précédent sur le Moi réel, caché « derrière la cloison » selon Arthur Janov. Ou comment votre inconscient cherche à se reconnecter à Soi, par le rêve éveillé…
[…] Je vois son cabinet avec des rideaux rouges sur les côtés. C’est un lieu à paillettes et rouge. Le lapin est par terre. Il me dit de rentrer en faisant un mouvement de la main droite, vers l’arrière : je le suis.
Je suis assise devant la voyante, je crois, sur un grand ballon pour s’asseoir. Il est bleu. La voyante est habillée en rouge et bleu, je crois… Derrière elle, au fond, y’a un genre de tunnel qui démarre. C’est pas un tunnel, c’est une porte dérobée. Elle est ouverte. On voit pas où ça mène.
Y’a de la lumière au fond. Ça donne envie d’aller voir.
Un chien à l’entrée, il a l’air de m’appeler. Il jappe le chiot. Je m’approche. Il continue de japper, d’aboyer pour m’encourager. Et là je suis très grande, faut que je me plie en deux, pour rentrer par la porte lumineuse.
Je me plie mais c’est vraiment difficile, c’est trop petit. Je m’allonge du coup. J’ai l’impression d’être dans une chemise de nuit blanche, des spartiates au pied. Je suis allongée sur le sol dans cette entrée de porte dérobée. Je suis aspirée d’un coup je sais pas où, et j’ai l’impression d’être devenue toute petite.
J’ai l’impression de faire des virages, des…, d’être tombée comme au pied d’une poubelle. A côté, du linge qui se déverse, dans un grand chariot : je suis toute petite assise à côté. Je me lève et là je grandis et le chariot est à ma taille désormais. Je pousse dessus avec du linge dedans. Et là je grandis à nouveau avec une toute petite tête. C’est le corps qui grandit seulement.
Je suis dans le ciel, je plane, je vole. C’est bleu et noir à la fois. Y’a une partie nuit, une partie jour et je suis un drôle de géant, avec une petite tête.
Image par CrimsonMystique de Pixabay
Mes remerciements à la rêveuse qui m’a aimablement accordé l’autorisation de publier un extrait de son rêve.