Changez ! Pour aller mieux…

S'accepter et changer...

L’ouvrage « Avoir le courage de ne pas être aimé » de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga explique la philosophie de vie élaborée par le psychanalyste Alfred Adler. Mon précédent article traite de la différence entre sentiment et complexe d’infériorité. Le premier incitant à se dépasser, le second cherchant des excuses, en se comparant aux autres… Pour l’éviter, il faut accepter notre moi normal. Accepter ce que l’on ne peut changer, et changer ce qui peut l’être ! Ainsi que les philosophes stoïciens de l’empire romain l’avaient déjà prôné. Pour s’épanouir.

La décision même de vouloir changer est le premier pas qui permet d’avancer. Et ce, en cessant d’attendre des autres le changement qui doit venir de vous ! Il n’est pas toujours aisé de mettre en pratique cette philosophie, mais chacun peut en tirer quelque chose pour trouver le pouvoir de transformer sa vie.

Attendre que les autres changent ?

La philosophie d’Adler part du postulat que les relations interpersonnelles sont la base de nos problèmes dans la vie. A défaut de vivre seul.e dans l’univers, la solution pour aller mieux est-elle d’attendre que le changement vienne des autres ? La psychologie adlérienne repose sur un grand principe : s’occuper de se changer soi, c’est-à-dire ce sur quoi nous avons prise. Il vous faut trouver vous-même les solutions, pas celles venant des autres, à l’image du complexe d’infériorité, pour lequel vous devez choisir de vous aimer et de vous accepter. Faites le premier pas au lieu d’attendre que les autres ou la situation changent. Le pas en avant pourra être l’encouragement d’un thérapeute…

Changez votre regard sur vous-même !

Pour aller vers le mieux-être, il est nécessaire de changer votre regard sur vous-même, si vous ne vous acceptez pas tel.le que vous êtes. Car, responsable de votre vision des choses, vous pourrez vous regarder sous un autre angle et accepter ce que vous ne pouvez changer ! Mais, en réalité, vous commencez déjà à changer en modifiant votre jugement sur vous-même…

Changer Psychothérapie Quimperlé

Image par PublicDomainPictures de Pixabay

 

En commençant par vous aimer !

Au risque de se couper des relations interpersonnelles, on se construit des défauts, des raisons de ne pas être aimé.e. Parce que ça nous évite d’être rejeté.e. Mais il vaut mieux accepter le risque d’être parfois blessé.e, plutôt que d’éviter les relations. De la même manière, que l’on cherchera inconsciemment chez autrui des excuses pour ne pas avoir de relations, pour justifier le fait qu’on ne l’aimait tout simplement pas… C’est ce qu’Adler appelle le mensonge vital. On se ment à soi-même et à son entourage.

Se changer transforme nos relations

Si nous ne vous arrêtez pas au seul constat de vos problèmes psychiques et de leurs causes, si vous cessez de ressasser… Même sans le pouvoir de changer les autres, vos relations avec les autres changeront. Ce qui bouge en nous fait bouger les autres. Vous influerez sur votre entourage en agissant sur vous-même. Le changement des autres viendra d’une manière ou d’une autre. En amitié, en amour et au travail aussi. A partir du moment où votre posture change, celle des autres évolue en fonction. Se changer change ses rapports aux autres ou sa vision de la situation.

Atteindre les objectifs de vie d’Adler

Les objectifs de vie d’Adler seront plus accessibles, une fois vos traumatismes soignés et que vous aurez cessé de ressasser vos difficultés et votre héritage d’enfant. Et parce que l’objectif de votre inconscient c’est de rechercher votre bien, le rêve éveillé libre a le mérite de vous aider à prendre vos distances avec la peur d’être rejeté.e que vous aurez pu développer dans l’enfance et à vous faire gagner en confiance en soi, étape nécessaire pour s’accepter normal.e et changer. Quand l’estime de soi croît, quand un attachement insécurisant s’améliore, quand nous n’attendons plus des autres le changement qui est en nous… Quand de victimes nous devenons agissant, la relation aux autres en est perturbée, pour le meilleur !

Mais ne cherchez pas à solutionner les problèmes des autres : laissez-les les gérer ! A suivre : Soyez libre ! Ou la séparation des tâches selon Adler

Série d’articles en hommage à Françoise David, qui fut formatrice, superviseuse, Présidente de l’ADREL et directrice de l’École du Rêve Éveillé Libre. Ce fut son dernier conseil lecture.

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